Les trois moyens de lutte biologique

Les trois moyens de lutte biologique

Les trois moyens de lutte biologique

Quand on parle de lutte biologique, on pense tout de suite à la protection des cultures contre ses ennemis en utilisant les prédateurs naturels de ces derniers. C’est une méthode qui est de plus en plus prisée depuis quelque temps grâce à ses différents avantages. Le but de cette technique est donc de protéger les plantes des organismes indésirables. Pour y arriver, les professionnels utilisent plusieurs méthodes.

Lutte biologique en utilisant des acariens

Le principe de cette méthode est d’utiliser des agents de lutte comme des parasites afin de tuer la cible qui fait des ravages sur les plantes. Cet agent de lutte est un organisme tout à fait différent. Les professionnels de la lutte biologique ont tendance à utiliser des auxiliaires tels que des insectes ou des acariens entomophages. Ces prédateurs peuvent être également des :

  • Bactéries
  • Virus
  • Champignons.

Le fait de les utiliser provoque certaines maladies chez les insectes nuisibles. Les poissons sont également considérés comme des prédateurs souvent utilisés par des spécialistes en lutte biologique. Cette méthode est très appréciée par les professionnels du fait de ses avantages. En effet, elle réduit l’usage des pesticides chimiques sur les plantes.

Lutte biologique en utilisant des coccinelles

On peut dire que c’est cette méthode qui a lancé la lutte biologique. L’usage des coccinelles comme prédateur a vu le jour à la fin du 19e siècle. Cette méthode est considérée comme une méthode classique. Pour cela, il vous suffit de lâcher la coccinelle qui appartient à une espèce prédatrice naturelle du ravageur visé dans un milieu infesté. Vous pouvez aussi miser sur une autre méthode.

Elle consiste à améliorer un milieu afin qu’il attire des coccinelles. Pour que votre méthode fonctionne, vous devez savoir choisir vos coccinelles. Vous pouvez opter pour les phytophages et les prédatrices. On vous recommande de miser sur celles qui sont consommatrices de pucerons appelées également coccinelles aphidiphages. Si vous souhaitez bénéficier de cet avantage, vous devez faire en sorte de cesser toute utilisation de produit chimique qui pourrait tuer les coccinelles. Il serait aussi important de prendre le temps de bien conserver leurs habitations telles que les haies, les végétaux secs, les herbes, etc.

Lutte biologique en utilisant la méthode de conservation

Comme l’indique son nom, le but de cette méthode est de conserver les organismes utiles.   Vous pouvez réaliser cette méthode dans des zones non cultivées. Pour cela, vous pouvez parfaitement opter pour l’usage de quelques haies pour permettre à ces organismes de se réfugier. Rien ne vous empêche de miser sur des zones cultivées. Pour y arriver, essayez de choisir une plantation de végétaux nectarifères.

Cela permet aux parasitoïdes adultes de se nourrir. C’est la culture qui joue le rôle d’habitat pour une partie du cycle des espèces auxiliaires. Grâce à cette méthode, vous aurez la chance de favoriser les auxiliaires naturels avec des éléments naturels. Au cas où la culture est attaquée par les ravageurs, elle est déjà protégée par les auxiliaires déjà présents dans le milieu que vous avez créé.